Trails

Trails

Label : imd-zabmusic
Date de sortie digitale : 17/02/2020
Distribution digitale : Bandcamp
Genre : art rock - ambiant - classique contemporain - alternative - world - soundtrack - expérimental - électro acoustique
Nombre de pistes : 8 | Durée : 21:09
Musiciens : Thierry Zaboitzeff (guitare basse, guitares, claviers, violoncelle, samplers, chant)
Composition : Thierry Zaboitzeff
Artwork : The Anonymus Designers d'après une photo de Bettina Frenzel avec en arrière plan les images d'un film de Nikolaus Geyrhalter
℗ 2020 Thierry Zaboitzeff
© 2020 Thierry Zaboitzeff (Photo © Bettina Frenzel
avec en arrière plan les images d'un film de : © Nikolaus Geyrhalter)

Trails

Bande originale composée et enregistrée par Thierry Zaboitzeff pour le projet de danse Trails de la compagnie editta braun.
A propos du spectacle
Quatre personnes, en partance. Ils sont encore jeunes et bien que chacun d'eux porte sa propre histoire, ses propres rêves et expériences, ses espoirs et ses déceptions. Ils sont en chemin, parcourant un monde aride. Déplacés et à la recherche d'un abri, prisonniers d'eux-mêmes, sans orientation, épuisés. Souvent, leur progression semble dénuée de sens : quelle est leur destination ? Y a-t-il une destination ? Ce qui les fait avancer, ce sont leurs souvenirs et leurs désirs. Et puis il y a encore, contre toute probabilité, malgré les conflits et la concurrence, le pouvoir turbulent qui émerge de l'empathie.
La compagnie editta braun présente une jeune équipe dans une pièce qui semble hors du temps. On peut soupçonner un fond de migration, l'atmosphère évoquant les pays de l'Est, les Balkans, l'Asie Mineure, dans un passé vague ou même à venir, sur un continent dépeuplé. Car tout se passe devant des images impressionnantes extraites du documentaire Homo Sapiens de Nikolaus Geyrhalter montrant des paysages industriels désertés, traces d'une civilisation disparue où la nature a pris le dessus depuis longtemps déjà.
Dans ce contexte, l'empathie n'est pas l'expression d'une noble gentillesse humaine, mais vitale : les quatre dépendent les uns des autres, comme nous le sommes tous de nos jours dans un monde devenu petit et extrêmement interconnecté.
« Entouré d'une équipe d'artistes polonais, slovène, mozambicain, autrichien, français et allemand, j'envoie quatre personnes en voyage. Bien que ces personnes soient manifestement sans domicile fixe, il ne s'agit pas de migration de gens qui se déplacent dans un monde apocalyptique. Et ils réussissent à ce que personne ne se perde.
Les films du grec Theo Angelopoulos (Les voyageurs) m'enchantent depuis le début des années 1980 et restent ancrés en moi depuis. Je perçois son langage pictural « chorégraphiquement » et, dans ses diverses profondeurs d'association, se rapproche des arts de la danse.
Puis, je découvre le documentaire de science-fiction acclamé Homo Sapiens du cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter, qui nous emmène dans un monde sans hommes, mais des paysages avec des restes humains. Ruines industrielles, habitats humains abandonnés, reconquis par la nature, envahis par la végétation. Des images puissantes." (Editta Braun)

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par zaboitzeff.org

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